Josaphat


Le jugement dernier de H. Bosch

La vallée de Josaphat est considérée comme celle du Jugement Dernier.

Cette pièce à quatre voix et clavier est en langue arabe. Son texte est extrait de la liturgie maronite, et plus particulièrement de l’office des morts : la liturgie maronite n’a pas de requiem à proprement parler, mais un certain nombre de psaumes font partie de cet office.

On a du mal à connaître la source exacte du texte : est-ce un psaume de Joël (Jehoshaphat apparaît dans le Livre du Verdict) ? Ce n’est pas un psaume de David à notre connaissance. Est-ce un mélange de phrases extraites de psaumes ?

La compositrice avait fait une première ébauche de la composition durant son adolescence : quelques mesures, d’ici, de là… Puis, une première version complète a été écrite en 2008, et une deuxième a été ensuite réalisée (avec nettoyage de certaines parties) en 2014.

La pièce est ici entièrement en instruments simulés. Les voix sont simulées par des instruments à corde.

A- Partition

Josaphat-conducteur

B- Fichiers audios (instruments et voix simulés)

a) conducteur

b) voix séparées (avec clavier, chaque voix est simulée par un instrument à corde)

soprano

alto

tenor

basse

C- Texte

a- texte translittéré

Principes de translittération :

3 : son Ain de la gorge

lettres majuscules : consonnes rendues gutturales

Th : le « the » anglais guttural.

H: son h guttural.

‘ devant une voyelle : ne pas faire la liaison.

3ala Diffafi youshafata mashayna wa sami3na assouatan nouaH(i) tartafi3ou minal ArDi . wa 3ala 3iThamil maouta ghamamatun Qatimatun. wa min 3oyounihem wa woujouhihem souliban nourou wal jamal. wa 3ala qitharati Isha3ya yatarannamouna Qaïlin : liyaHya ‘amouataka ya ‘allah wal taQom rou’fatahom li’anaka aHbabtahom wa ‘aQamtahom

b- traduction en français

Sur les rives de Josaphat nous avons marché et nous avons entendu les gémissements qui s’élevaient de la terre. Sur les ossements des morts, un nuage noir. De leurs yeux et de leurs visages, beauté et lumière ont été volées.

Sur la cythare d’Isaie, ils chantent : que tes morts revivent ô Dieu, et que se lève la miséricorde (sur eux), car tu les as aimés et tu les as faits se relever.

(traduction de Violaine Prince, perfectible…)